Le dernier jour des Jeux Méditerranéens de plage a été l’occasion de rencontrer un supporter pas comme les autres, Jackson Richardson, chef de mission pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 est venu sur les plages d’Héraklion afin de soutenir l’Equipe de France et se préparer pour son rôle de l’année prochaine.
Pourquoi est-ce important pour vous de venir sur ces Jeux Méditerranéens de plage 2023 ?
Je dirais premièrement par rapport au rôle que je vais avoir l’année prochaine aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et ce rôle commence dès maintenant, le fait de venir sur une compétition, voir comment la délégation française s’organise, voir les événements et comme on le sait, le volleyball de plage sera présent pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Venir ici me permet de voir cette Equipe de France, de rentrer dans le bain, ça me permet aussi de pouvoir regarder le fonctionnement d’une compétition internationale et de côtoyer les athlètes, l’encadrement et plus largement m’imprégner des problématiques que je vais avoir l’année prochaine.
Justement vous avez pu voir le volleyball de plage qui sera présent aux prochains Jeux Olympiques et qui nous a déjà fait vibrer sur ces Jeux Méditerranéens de plage, vous attendez également de belles choses pour eux aux Jeux de Paris 2024 ?
Bien sûr, quand on est compétiteur, quand on est membre de la délégation et encore plus en tant que chef de mission on espère toujours le meilleur. L’objectif est de pouvoir mettre les athlètes dans des conditions idéales pour qu’ils puissent performer un maximum. Voir ce qu’ils sont en train de démontrer aujourd’hui, le potentiel de pouvoir égaler n’importe quelle nation est encourageant pour la suite. Le fait de pouvoir vivre une compétition à la maison devant son public, devant sa famille, permet de se transcender encore plus pour aller atteindre un objectif, je souhaite donc le meilleur pour tous nos volleyeurs français.
Vous avez pu côtoyer Sophie Chipon, la cheffe de mission sur ces Jeux Méditerranéens de plage 2023, est-ce qu’elle vous a donné des conseils sur le rôle de chef de mission ? Est-ce que vous avez vu des nouvelles facettes du rôle de chef de mission ?
Oui elle m’a aidé, surtout les conseils qu’elle m’apporte, son expérience, je pose pas mal de questions et elle est à l’écoute. On échange sur l’événement qu’elle a vécu. Elle m’oriente, me donne des conseils pour être présent sur les moments importants pour nos athlètes et j’ai également profité de l’expérience de toutes les équipes du CNOSF qui m’entourent. Je sais que je ne serai pas seul, j’ai l’habitude de travailler en équipe et je pense qu’on est là pour faire de belles choses tous ensemble. J’ai rencontré des personnes bienveillantes et compétitrices qui m’entoureront et qui seront à même de partager leur expérience. Tous ensemble je pense que l’on pourra atteindre quelque chose hors du commun. C’est un vrai travail d’équipe, être chef de mission ce n’est pas tirer la couverture à soi. Ce qui m’importe plus c’est de travailler en collectif. C’est comme ça que j’ai obtenu mes résultats, en étant entouré de personnes qui ont des qualités pour faire le travail et avec ma contribution également.
Quelle est la suite pour vous en vue de la préparation aux Jeux Olympiques de Paris 2024 ?
La suite pour moi c’est surtout de m’imprégner un maximum, comme aujourd’hui par exemple avec ma venue sur les Jeux Méditerranéens de plage, pouvoir retrouver les équipes du CNOSF et l’Equipe de France, pouvoir mieux faire connaissance et dans la continuité d’être plus avec les athlètes, pouvoir me présenter. Pour ça, aller sur le terrain, aller sur les entraînements pour montrer que l’on a envie de travailler avec eux pour les mettre dans des conditions idéales pour performer et surtout être à l’écoute de leurs demandes.
D’autres déplacements sont-ils prévus pour vous d’ici les Jeux Olympiques de Paris 2024 ?
Je pense que le plus important au-delà des compétitions ce sont surtout les phases d’entraînements. Ce n’est pas forcément toujours évident, quand les athlètes sont dans leur compétition de pouvoir se présenter, faire connaissance… Le plus facile sera donc d’aller à leur rencontre sur les phases d’entraînements ou de stages. L’objectif est de rencontrer un maximum d’athlètes avant les Jeux Olympiques. Ne pas attendre le jour-J pour se présenter mais de les connaitre avant et peut-être si nécessaire d’apporter mon expérience pour ceux qui n’ont pas l’habitude de ce genre d’événement. Je serai le premier supporter des athlètes et si je peux les aider pour qu’ils puissent atteindre leur objectif, je serai le premier ravi. Il est également important de fédérer les athlètes, faire en sorte que les athlètes plus expérimentés puissent aider ceux découvrant ce genre de compétition.
SOURCE : https://cnosf.franceolympique.com/cnosf/